lundi 3 mars 2014

Mumbaï (anciennement Bombay, 27-30 décembre)

Avec Aurore, Marco, Ossi et Antoine

Cet article, c'est un spécial pour mon Papy que j'aime beaucoup et qui était désireux de se rendre compte de la surpopulation indienne. Ici, tu vas être comblé, je t'ai photographié quelque lieux où il vaut mieux ne pas s'éterniser si on ne veut pas manquer d'oxygènes (spécialement dans les files).
Bombay ou Mumbai (marathi मुंबई (mumbaī)) est la capitale de l'État indien du Maharashtra. La ville compte 12 478 447 habitants en 20112. Ville d'Inde la plus peuplée, elle forme avec ses villes satellites de Navi Mumbai, Bhiwandi, Kalyan, Ulhasnagar et Thane, une agglomération de 18 414 288 habitant, soit la cinquième plus peuplée au monde.
Mumbai est la capitale commerciale de l'Inde. Elle produit 5 % du PIB et son activité représente 25 % de la production industrielle, 40 % du commerce maritime et 70 % des transactions de capitaux de l'économie indienne. Mumbai compte parmi les dix plus importantes plates-formes financières mondiales par l'importance des flux de capitaux ; elle abrite la Banque de réserve indienne, la Bourse de Bombay, la Bourse nationale d'Inde et les sièges sociaux de nombreuses sociétés indiennes et multinationales. L’importance économique de Mumbai ainsi que son haut niveau de vie en comparaison avec le reste de l’Inde attirent des migrants de toutes les régions du pays, qui assurent à la ville une intense diversité sociale et culturelle.
Mumbai abrite en outre une des plus grandes industries cinématographiques du monde, à Bollywood.


Ce fut un choix assez difficile d'aller à Mumbaï car j'avais vraiment peur d'arriver dans une ville comme Delhi, polluée, surpeuplée, peu accueillante et chère. Mais finalement c'est la capitale économique de l'Inde, la ville la plus peuplée d'Inde et la 5ème ville la plus peuplée du monde (environ 20 millions de personnes, 2 fois la Belgique dans une ville). Après y avoir passé 3 jours, je dirais que c'est pollué, surpeuplée et chère MAIS accueillant et plus propre que Delhi. De plus, il y a des trains locaux (très drôle) qui sont très facile d'accès, peu chères et couvre à peu près toute la ville. Le plus drôle est que les portes ne se ferment jamais, que le train s'arrête exactement 20 secondes et que parfois le train s'arrête en face de toi mais que tu ne peux pas y rentrer car c'est un wagon réservé aux femmes ou aux handicapés ou aux cancéreux.

On est arrivé au matin en dehors de Mumbaï et nous avons donc dû prendre un train local pour nous rendre à la "Victoria Terminus station" au centre de Mumbaï. C'est l'exemple le plus somptueux d'architecture victorienne en Inde, foisonne de dômes, de flèches et d'arches Conçu par Frederick William Stevens et superbement décoré par des étudiants en art et des artisans indiens, le bâtiment, qui doit son nom au jubilée d'or de la reine Victoria, a été achevé en 1888. IL a été classé par l'Unesco en 2004. La gare, qui abrite le siège de la compagnie des chemins de fer, accueille tous les jours plus de 1000 tains et 2 millions de passagers, dont d'innombrables banlieusards.



Nous y retrouvons Antoine Béguier, mon ami de Solvay avec qui nous avions déjà passé quelque temps à Kolkota. Un petit restaurant et nous nous mettons en marche pour trouver un hôtel. 

L'auberge de jeunesse YMCA qu'on nous avait dans la ville n'est en fait que pour garçon et de plus il faut suivre des démarches compliqués pour pouvoir y accéder et bien évidemment, les bureaux sont fermés à 16h. Pratique pour une auberge de "jeunesse"! Enfin soit! Nous nous voyons donc contraint vu l'heure et la fatigue (peut-être dû à la charge trop importante de nos sacs que nous nous sommes imposée), d'accepter l'offre du seul hôtel que nous avons croisé sur la route. Il s'agit de 2 chambre d'une personnes auxquelles ils rajoutent 1 lits dans chaque. Non seulement c'est le double du prix qu'on paye d'habitude mais en plus une fois le matelas supplémentaire installé, on ne sait plus ouvrir ou fermer la porte (les douches et toilettes étant commune :-) ). Enfin, ne faisons pas la fine bouche, au moins nous dormons bien et nous pouvons déposer nos sacs pour la journée du lendemain.


Le lendemain donc, nous commençons par un brunch dans un restaurant chinois et nous rendons au Dhobi Ghat
Known as the world's largest outdoor laundry (laverie), the municipal Dhobi Ghat in Mahalaxmi is where Mumbai's traditional washerfolk.

C'est endroit est gigantesque et après avoir fait quelque photos depuis des marches qui surplombent l'entreprise de lavage, nous désirons rentrer à l'intérieur pour se rendre compte de ce qui s'y passe vraiment. MAIS… un méchant monsieur nous empêche de rentrer affirmant qu'il faut payer 300 roupies pour rentrer car c'est une entreprise et qu'il en est le gardien en quelque sorte. Pas né de la dernière pluie, nous nous renseignons un peu pour apprendre qu'il s'agit d'un charlatan et forçons donc un peu l'entrée. Seul Ossi (le Finlandais) préfère donner 300 roupies pour ne pas avoir d'ennuis avec son appareil photo. Le résultat c'est que j'ai la chance de faire des photos de ces gens qui travaillent ici toute la journée à nettoyer les vêtement de toute une ville (presque tout un pays vu la population).























On se demande vraiment comment ils font pour retrouver quoi appartient à qui tellement les vêtements ont l'air de passer dans toute les mains.

Ensuite nous allons nous promener dans les bidonvilles de Dharavi.
Dharavi est un bidonville situé en Inde, à proximité de Bombay.
En 2007 Dharavi constituait le plus grand bidonville d'Asie, avec 600 000 habitants sur 223 hectares d'anciens marécages. Composé d'un réseau complexe de quartiers, de commerces, d'écoles, de mosquées et d'églises, ce lieu fait l'objet de convoitises des promoteurs immobiliers. Mais, comme les précédents projets ont échoué laissant derrière eux des « bidonvilles verticaux », nombre d'habitants s'opposent à la rénovation.
En juin 2007, l'État du Maharashtra l'a mis aux enchères afin de le transformer en un quartier chic (un nouveau Shanghai sur le bord de la mer d'Arabie).
















































Je trouvais ça une idée assez bizarre de vouloir visiter des bidonvilles et de faire des photos de la pauvreté à ciel ouvert mais finalement ce fut une très bonne expérience. Les gens y ont été parmi les plus accueillant de l'inde, les enfants étaient heureux de nous voir et qu'on les prennent en photos,… Nous avons pu découvrir une véritable économie en un quartier. Tout y est représenté, du boulanger au boucher, à l'usine de textile, aux magasins en tout genre. Tout est très vivant ici et partout les enfants jouent ensemble au cricket.

























Pour la fin de la journée, nous allons visiter l'Indian Gate.
Porte de l'Inde : construit dans un style indo-mauresque, la Porte de l'Inde commémore la visite du roi George V et de la reine Mary à Bombay, avant le darbar de Delhi en décembre 1911. La porte est construite en basalte jaune de Kharodi et renforcé par du béton. Le dôme central fait seize mètres de diamètre et s'élève à quelque vingt-huit mètres à son point le plus élevé. La porte était censée faire partie d'un ensemble plus vaste qui ne fut jamais construit par manque de fonds ; elle-même ne fut terminée qu'en 1924 et inaugurée le 4 décembre de cette même année par le vice-roi Rufus Isaacs, le comte de Reading. Les dernières troupes britanniques à quitter l'Inde passèrent sous la porte le 28 février 1948.







Et finalement nous terminons cette excellente journée par un délicieux repas dans une chaîne de restaurant bien belge, "le pain quotidien", ici restaurant de luxe. (On a même craqué la bouteille de vin rouge, hors de prix en Inde (20-30€)). Que ça fait du bien de recevoir du bon pain avec du beurre et de l'huile d'olive en attenant les plats ;-) En plus, ils ont même wifi et je peux donc parler avec ma maman chérie, Tamara et les petits et Mallory, trop cool quoi!)

Le 2ème jours nous nous promenons un peu dans le centre pour découvrir les splendides bâtiments qui s'y trouvent mais aussi les temples, les parcs, etc.
Travailleur suspendu à un pont d'au moins 40 mètre de haut avec les moyens du bords...




Dans la ville de Mumbai, les rapaces sont aussi nombreux que les rats... Coïncidence?



























On prévoit de visiter une mosquée très connue pour les musulmans qui se trouve au milieu des eaux et reliée par une route. Le problème c'est que cette mosquée est tellement importante qu'il y a un courant de personnes qui s'y rend et un autre courant qui en sort. Le tout au ralentis comme sur une autoroute à l'entrée de Bruxelles un lundi matin à 8h30. Après 30 min dans la file et quelque photos de la misère qui l'entoure en espérant recevoir de l'argent des croyant, nous rebroussons chemins. Il faut dire qu'on commence à être fatigué des mosquées, mausolées, églises et temples en tout genre. Finalement nous prenons le temps de faire des photos de la vie à Mumbaï depuis les hauteurs d'une sortie de bouche de métro.

















Nous sommes avec un ami Indien de notre université et nous lui expliquons que nous aimerions bien voir un film du cinéma de l'industrie de Bolliwood, la plus grande au monde! Il nous emmène dans un vieux cinéma où ils ne tournent qu'un et un seul film, DHOOM 3. C'est le 3ème volet de la série, il dure 3h (sans compter l'entracte) et est en Hindi non sous-titré anglais! C'est 100 roupies (1,3 euros). Alors nous décidons de regarder la première partie et de s'en aller quand nous en serons fatigué. Première grosse surprise, avant chaque représentation d'un film au cinéma, l'hymne nationale indien retentit dans la salle et il faut se lever par respect. Pour le reste, c'est une expérience :-) Tout est tellement kitch, machiste, humour lourd et tape à l'œil que ça en devient une réelle distraction. Du coup, à part Aurore qui s'endort après 10 min, nous regardons le film de A à Z. C'est l'histoire d'un enfant de 7 ans qui perd son père en Amérique après que celui-ci ne se soit suicider parce que le méchant banquier américains avait refusé de financer son projet de cirque spectaculaire (il fait disparaître son fils dans une boîte et il réapparaît de l'autre côté de la salle) dans une salle de théâtre américains. Devenu grand il cambriole une à une les banques de ce vilain monsieur. La police de l'état fait appel à deux très bons policiers indiens car à chaque fois des inscriptions en hindous sont laissées dans la banque. Ils se courent après pendant tout le film et finalement on découvre que le gamin avait en fait un frère un peu retardé qui était caché pour le secret du spectacle et qui donc aide son frère. Les méchants attrapent les gentils qui se suicident à leur tours en sautant d'un pont à deux mains dans la mains laissant derrière eux la belle danseuse du spectacle qui reprend la suite du cirque. Et voilà! Et pendant 3 heures, il doit y en avoir 2 de ralentis d'actions de combat, 30 min de comédie musicale avec des filles très sexy et 30 min où UNIQUEMENT des hommes prennent les décisions et fons le film alors que les filles servent de potiches, de décorations et de divertissement au film. C'est un peu triste mais ca représente assez fort la culture indienne.

Pour notre dernier jours, nous retournons à la porte des Indes pour la voir le jours et faire un tour en bateau de 15 min à fin d'admirer les côtes de Mumbaï mais aussi certains bateaux militaires des Indes.









Finalement, et pour en apprendre encore un peu plus de l'histoire du pays mais aussi de l'art de la Belgique (hé oui) nous allons visiter le musée Prince of Walves. Il est gigantesque et remplis de pièces d'art indiens mais aussi chinois, japonais et… Belges :-) A l'occasion de la venue de la mission princière en Inde cette année, une nouvelle exposition temporaire à vue le jours dans un grande salle du musée. C'est entièrement dédicacé aux peintres flamands. Nous en faisons le tours complet et somme impressionné de voir qu'ici aussi la famille Tata joue un rôle. C'est grâce aux généreux dons de la famille que le musée est si complet aujourd'hui.











C'est déjà la fin de notre séjour à Mumbaï et nous nous rendons donc au train pour traverser à nouveau la région du Konkan qui est splendide et nous reconduit à Goa en ce dernier jours de l'an. Les heures tombant mieux, j'ai pu me réveiller pour en prendre quelque clichés. Vous pouvez ainsi partager avec moi ce trajet fantastique à travers campagnes et montagnes.

































Fin