Avec Aurore, Marco, Ossi et Antoine
Cet article, c'est un spécial pour mon Papy que j'aime beaucoup et qui était désireux de se rendre compte de la surpopulation indienne. Ici, tu vas être comblé, je t'ai photographié quelque lieux où il vaut mieux ne pas s'éterniser si on ne veut pas manquer d'oxygènes (spécialement dans les files).
Bombay ou Mumbai (marathi मुंबई (mumbaī)) est la capitale de l'État
indien du Maharashtra. La ville compte 12 478 447 habitants en 20112. Ville
d'Inde la plus peuplée, elle forme avec ses villes satellites de Navi Mumbai,
Bhiwandi, Kalyan, Ulhasnagar et Thane, une agglomération de 18 414 288
habitant, soit la cinquième plus peuplée au monde.
Mumbai
est la capitale commerciale de l'Inde. Elle produit 5 % du PIB et son activité
représente 25 % de la production industrielle, 40 % du commerce maritime et 70
% des transactions de capitaux de l'économie indienne. Mumbai compte parmi les
dix plus importantes plates-formes financières mondiales par l'importance des
flux de capitaux ; elle abrite la Banque de réserve indienne, la Bourse de
Bombay, la Bourse nationale d'Inde et les sièges sociaux de nombreuses sociétés
indiennes et multinationales. L’importance économique de Mumbai ainsi que son
haut niveau de vie en comparaison avec le reste de l’Inde attirent des migrants
de toutes les régions du pays, qui assurent à la ville une intense diversité
sociale et culturelle.
Mumbai
abrite en outre une des plus grandes industries cinématographiques du monde, à
Bollywood.
Ce fut un
choix assez difficile d'aller à Mumbaï car j'avais vraiment peur d'arriver dans
une ville comme Delhi, polluée, surpeuplée, peu accueillante et chère. Mais
finalement c'est la capitale économique de l'Inde, la ville la plus peuplée
d'Inde et la 5ème ville la plus peuplée du monde (environ 20 millions de
personnes, 2 fois la Belgique dans une ville). Après y avoir passé 3 jours, je
dirais que c'est pollué, surpeuplée et chère MAIS accueillant et plus propre
que Delhi. De plus, il y a des trains locaux (très drôle) qui sont très facile
d'accès, peu chères et couvre à peu près toute la ville. Le plus drôle est que
les portes ne se ferment jamais, que le train s'arrête exactement 20 secondes
et que parfois le train s'arrête en face de toi mais que tu ne peux pas y
rentrer car c'est un wagon réservé aux femmes ou aux handicapés ou aux
cancéreux.
On est
arrivé au matin en dehors de Mumbaï et nous avons donc dû prendre un train
local pour nous rendre à la "Victoria Terminus station" au centre de
Mumbaï. C'est l'exemple le plus somptueux d'architecture victorienne en Inde,
foisonne de dômes, de flèches et d'arches Conçu par Frederick William Stevens
et superbement décoré par des étudiants en art et des artisans indiens, le
bâtiment, qui doit son nom au jubilée d'or de la reine Victoria, a été achevé
en 1888. IL a été classé par l'Unesco en 2004. La gare, qui abrite le siège de
la compagnie des chemins de fer, accueille tous les jours plus de 1000 tains et
2 millions de passagers, dont d'innombrables banlieusards.
Nous y
retrouvons Antoine Béguier, mon ami de Solvay avec qui nous avions déjà passé
quelque temps à Kolkota. Un petit restaurant et nous nous mettons en marche
pour trouver un hôtel.
L'auberge de jeunesse YMCA qu'on nous avait dans la
ville n'est en fait que pour garçon et de plus il faut suivre des démarches
compliqués pour pouvoir y accéder et bien évidemment, les bureaux sont fermés à
16h. Pratique pour une auberge de "jeunesse"! Enfin soit! Nous nous
voyons donc contraint vu l'heure et la fatigue (peut-être dû à la charge trop
importante de nos sacs que nous nous sommes imposée), d'accepter l'offre du
seul hôtel que nous avons croisé sur la route. Il s'agit de 2 chambre d'une
personnes auxquelles ils rajoutent 1 lits dans chaque. Non seulement c'est le
double du prix qu'on paye d'habitude mais en plus une fois le matelas
supplémentaire installé, on ne sait plus ouvrir ou fermer la porte (les douches
et toilettes étant commune :-) ). Enfin, ne faisons pas la fine bouche, au
moins nous dormons bien et nous pouvons déposer nos sacs pour la journée du
lendemain.
Le
lendemain donc, nous commençons par un brunch dans un restaurant chinois et
nous rendons au Dhobi Ghat
Known as the world's largest outdoor laundry (laverie), the municipal Dhobi Ghat in
Mahalaxmi is where Mumbai's traditional washerfolk.
C'est
endroit est gigantesque et après avoir fait quelque photos depuis des marches
qui surplombent l'entreprise de lavage, nous désirons rentrer à l'intérieur
pour se rendre compte de ce qui s'y passe vraiment. MAIS… un méchant monsieur
nous empêche de rentrer affirmant qu'il faut payer 300 roupies pour rentrer car
c'est une entreprise et qu'il en est le gardien en quelque sorte. Pas né de la
dernière pluie, nous nous renseignons un peu pour apprendre qu'il s'agit d'un
charlatan et forçons donc un peu l'entrée. Seul Ossi (le Finlandais) préfère
donner 300 roupies pour ne pas avoir d'ennuis avec son appareil photo. Le
résultat c'est que j'ai la chance de faire des photos de ces gens qui
travaillent ici toute la journée à nettoyer les vêtement de toute une ville
(presque tout un pays vu la population).
On se
demande vraiment comment ils font pour retrouver quoi appartient à qui
tellement les vêtements ont l'air de passer dans toute les mains.
Ensuite nous allons nous promener dans les bidonvilles de Dharavi.
Dharavi est
un bidonville situé en Inde, à proximité de Bombay.
En 2007 Dharavi
constituait le plus grand bidonville d'Asie, avec 600 000 habitants sur
223 hectares d'anciens marécages. Composé d'un réseau complexe de
quartiers, de commerces, d'écoles, de mosquées et d'églises, ce lieu fait
l'objet de convoitises des promoteurs immobiliers. Mais, comme les précédents
projets ont échoué laissant derrière eux des « bidonvilles
verticaux », nombre d'habitants s'opposent à la rénovation.
En juin 2007,
l'État du Maharashtra l'a mis aux enchères afin de le transformer en
un quartier chic (un nouveau Shanghai sur le bord de la mer
d'Arabie).
Je
trouvais ça une idée assez bizarre de vouloir visiter des bidonvilles et de
faire des photos de la pauvreté à ciel ouvert mais finalement ce fut une très
bonne expérience. Les gens y ont été parmi les plus accueillant de l'inde, les
enfants étaient heureux de nous voir et qu'on les prennent en photos,… Nous
avons pu découvrir une véritable économie en un quartier. Tout y est
représenté, du boulanger au boucher, à l'usine de textile, aux magasins en tout
genre. Tout est très vivant ici et partout les enfants jouent ensemble au
cricket.
Pour la
fin de la journée, nous allons visiter l'Indian Gate.
Porte de
l'Inde : construit dans un style indo-mauresque, la Porte de l'Inde commémore
la visite du roi George V et de la reine Mary à Bombay, avant le darbar de
Delhi en décembre 1911. La porte est construite en basalte jaune de Kharodi et
renforcé par du béton. Le dôme central fait seize mètres de diamètre et s'élève
à quelque vingt-huit mètres à son point le plus élevé. La porte était censée
faire partie d'un ensemble plus vaste qui ne fut jamais construit par manque de
fonds ; elle-même ne fut terminée qu'en 1924 et inaugurée le 4 décembre de
cette même année par le vice-roi Rufus Isaacs, le comte de Reading. Les
dernières troupes britanniques à quitter l'Inde passèrent sous la porte le 28
février 1948.
Et
finalement nous terminons cette excellente journée par un délicieux repas dans
une chaîne de restaurant bien belge, "le pain quotidien", ici
restaurant de luxe. (On a même craqué la bouteille de vin rouge, hors de prix
en Inde (20-30€)). Que ça fait du bien de recevoir du bon pain avec du beurre
et de l'huile d'olive en attenant les plats ;-) En plus, ils ont même wifi et
je peux donc parler avec ma maman chérie, Tamara et les petits et Mallory, trop
cool quoi!)
Le 2ème
jours nous nous promenons un peu dans le centre pour découvrir les splendides
bâtiments qui s'y trouvent mais aussi les temples, les parcs, etc.
Travailleur suspendu à un pont d'au moins 40 mètre de haut avec les moyens du bords... |
Dans la ville de Mumbai, les rapaces sont aussi nombreux que les rats... Coïncidence? |
On
prévoit de visiter une mosquée très connue pour les musulmans qui se trouve au
milieu des eaux et reliée par une route. Le problème c'est que cette mosquée
est tellement importante qu'il y a un courant de personnes qui s'y rend et un
autre courant qui en sort. Le tout au ralentis comme sur une autoroute à
l'entrée de Bruxelles un lundi matin à 8h30. Après 30 min dans la file et
quelque photos de la misère qui l'entoure en espérant recevoir de l'argent des
croyant, nous rebroussons chemins. Il faut dire qu'on commence à être fatigué
des mosquées, mausolées, églises et temples en tout genre. Finalement nous
prenons le temps de faire des photos de la vie à Mumbaï depuis les hauteurs
d'une sortie de bouche de métro.
Nous
sommes avec un ami Indien de notre université et nous lui expliquons que nous
aimerions bien voir un film du cinéma de l'industrie de Bolliwood, la plus
grande au monde! Il nous emmène dans un vieux cinéma où ils ne tournent qu'un
et un seul film, DHOOM 3. C'est le 3ème volet de la série, il dure 3h (sans
compter l'entracte) et est en Hindi non sous-titré anglais! C'est 100 roupies
(1,3 euros). Alors nous décidons de regarder la première partie et de s'en
aller quand nous en serons fatigué. Première grosse surprise, avant chaque
représentation d'un film au cinéma, l'hymne nationale indien retentit dans la
salle et il faut se lever par respect. Pour le reste, c'est une expérience :-)
Tout est tellement kitch, machiste, humour lourd et tape à l'œil que ça en
devient une réelle distraction. Du coup, à part Aurore qui s'endort après 10
min, nous regardons le film de A à Z. C'est l'histoire d'un enfant de 7 ans qui
perd son père en Amérique après que celui-ci ne se soit suicider parce que le
méchant banquier américains avait refusé de financer son projet de cirque
spectaculaire (il fait disparaître son fils dans une boîte et il réapparaît de
l'autre côté de la salle) dans une salle de théâtre américains. Devenu grand il
cambriole une à une les banques de ce vilain monsieur. La police de l'état fait
appel à deux très bons policiers indiens car à chaque fois des inscriptions en
hindous sont laissées dans la banque. Ils se courent après pendant tout le film
et finalement on découvre que le gamin avait en fait un frère un peu retardé
qui était caché pour le secret du spectacle et qui donc aide son frère. Les
méchants attrapent les gentils qui se suicident à leur tours en sautant d'un
pont à deux mains dans la mains laissant derrière eux la belle danseuse du
spectacle qui reprend la suite du cirque. Et voilà! Et pendant 3 heures, il
doit y en avoir 2 de ralentis d'actions de combat, 30 min de comédie musicale
avec des filles très sexy et 30 min où UNIQUEMENT des hommes prennent les
décisions et fons le film alors que les filles servent de potiches, de
décorations et de divertissement au film. C'est un peu triste mais ca
représente assez fort la culture indienne.
Pour
notre dernier jours, nous retournons à la porte des Indes pour la voir le jours
et faire un tour en bateau de 15 min à fin d'admirer les côtes de Mumbaï mais
aussi certains bateaux militaires des Indes.
Finalement,
et pour en apprendre encore un peu plus de l'histoire du pays mais aussi de
l'art de la Belgique (hé oui) nous allons visiter le musée Prince of Walves. Il
est gigantesque et remplis de pièces d'art indiens mais aussi chinois, japonais
et… Belges :-) A l'occasion de la venue de la mission princière en Inde cette
année, une nouvelle exposition temporaire à vue le jours dans un grande salle
du musée. C'est entièrement dédicacé aux peintres flamands. Nous en faisons le
tours complet et somme impressionné de voir qu'ici aussi la famille Tata joue
un rôle. C'est grâce aux généreux dons de la famille que le musée est si
complet aujourd'hui.
C'est
déjà la fin de notre séjour à Mumbaï et nous nous rendons donc au train pour
traverser à nouveau la région du Konkan qui est splendide et nous reconduit à
Goa en ce dernier jours de l'an. Les heures tombant mieux, j'ai pu me réveiller
pour en prendre quelque clichés. Vous pouvez ainsi partager avec moi ce trajet
fantastique à travers campagnes et montagnes.
Fin